Contre_tout_arr_t_de_travail_syndicalPosté par internationalistes@gmail.com
Contre tout arrêt de travail syndical :
action directe et associationnisme prolétarien !
Encore une fois, les syndicats appellent à la « grève ». Une « grève » bien encadrée et qui surtout se termine le jour même, pour qu’ils puissent continuer à négocier nos licenciements, à gérer notre misère et encadrer nos luttes. Sous la coupe des syndicats, des partis, des ONG ou de tout autre appareil d’Etat, il est impossible d’abolir le capitalisme. Là où commence l’organisation autonome du prolétariat, commence la possibilité d’une révolution. Pour cela il est nécessaire de dépasser toute séparation sectorielle, toute prise de position réformiste et toutes les divisions qu’ils nous imposent : chômeurs/actifs, intérimaires/fixes, autochtones/immigrés, étudiants/travailleurs…Dès lors, ce n’est pas avec un arrêt de travail syndical, ni avec des pétitions et des suppliques de bons citoyens implorant la clémence de leurs maîtres, ni avec des promenades pacifiques dans les rues, ni rien de ce genre que nous pourrons faire face à la détérioration de nos conditions de vie. C’est, comme toujours, par l’associationnisme prolétarien, la propagation de la lutte au niveau international, la violence organisée de notre classe qui prend la rue, qui fait exploser tout ce cirque réformiste, impulse l’organisation et la coordination de la communauté de lutte…En définitive, il s’agit d’assumer de manière intransigeante la lutte contre la dictature de l’économie pour imposer nos besoins.
Le capitalisme à visage humain nous vend des alternatives : le gestionnisme, le citoyenisme, la décroissance, l’anti globalisation, le commerce équitable, l’économie durable, le cirque électoral, les négociations syndicales… Toutes ces variantes qui prétendent changer le monde sans révolution ne sont que des manœuvres pour nous embrouiller et détruire toute tentative de luttes réelles. Notre objectif n’est pas de nous organiser pour un jour de lutte, jour fixé par l’ennemi de surcroît, mais est dans la lignée des luttes prolétariennes du passé, d’abolir le capitalisme et élever sur ses décombres une société sans classe, sans Etat, sans argent, sans travail… en définitive une communauté humaine, le communisme.
Empêchons la circulation des marchandises ! Bloquons les routes, les chemins de fer ! Stoppons la production ! Organisons des piquets dans les usines, les bureaux, les écoles ! Récupérons les marchandises accumulées dans les supermarchés, les entrepôts ! Occupons les médias bourgeois ! Organisons-nous contre la répression ! Construisons des liens, des noyaux et des structures permanents de lutte.
Aucun sacrifice. A bas l’économie nationale. L’économie est en crise, qu’elle crève !
Le capitalisme ne se réforme pas, il se détruit.
ORGANISONS-NOUS EN DEHORS ET CONTRE TOUT APPAREIL D’ETAT !
IMPULSONS L’ORGANISATION, LA COORDINATION
ET LA CENTRALISATION DE LA LUTTE INTERNATIONALE CONTRE LE CAPITAL !
Prolétaires internationalistes - novembre 2012
internationalistes@gmail.com
Direct action and proletarian associationism!
Once again, labour unions call a "strike". A well supervised "strike", which notably ends the same day, so that they can continue negotiating our dismissals, managing our misery and supervising our conflicts. Under the control of labour unions, under parties, under ONG or under any other State apparatus, it is impossible to abolish capitalism. Where the autonomous organization of the proletariat begins, the possibility of revolution begins. For it is necessary to exceed any sectoral separation, any reformist stand and all divisions which they impose on us: unemployed persons / the employed, agency workers / basic salaried, natives / immigrants, students / workers. Since then, with a stop of union job, either with petitions and petitions of good citizens while invoking the clemency of their masters, or with peaceful promenades on streets, with nothing of this kind shall we be able to face up to the deterioration of our living conditions. It is, as always, by proletarian associationism, spread of conflict at international level, violence organized by our class which takes the street, that blows up all this reformist circus, impulse the organization and the coordination of the community of conflict After all is said and done, it is a question of taking in an uncompromising way the conflict against the dictatorship of economy to impose our needs.
Capitalism with a human face sells us of alternatives: gesturing, citizenism, reduction, the anti-globalization, fair trade, lasting economy, the electoral circus, the union negotiations All these variants which pretend to change the world without revolution manoeuvres are only to complicate us and destroy any try of real conflicts. Our objective is not to organize us for a day of conflict, day fixed by the enemy moreover, but is in the descendants of the proletarian conflicts an past, to abolish capitalism and bring up a society on its debris without class, without State, without silver, jobless after all is said and done a human community, communism.
Let us prevent the circulation of the goods! Let us block roads, railways! Let us stop production! Let us organize stakes in plants, offices, schools! Let us recover the goods collected in supermarkets, warehouses! Let us occupy bourgeois mass media! Let us get organized against suppression! Let us construct links, permanent cores and structures of conflict.
No sacrifice. Down with national economy. Economy is in crisis, that it dies!
Capitalism does not reform, it destroys itself.
LET US GET ORGANIZED AND AGAINST ANY STATE APPARATUS OUTSIDE!
ORGANIZE! COORDINATE!
AND THE CENTRALIZATION OF INTERNATIONAL CONFLICT COUNTERS THE CAPITAL!
Internationalist proletarians - November, 2012